Presque la moitié des Français exprime leur agacement face aux perturbations sonores dans leur habitat. La perception du bruit dans un logement est subjective et souvent considérée comme une nuisance sonore. Cela varie en fonction de votre propre susceptibilité aux sons perçus dans votre habitation. Mais comment faire pour mettre un terme à cette nuisance ? Découvrez dans cet article, les conseils pour améliorer votre bien-être sonore.
Quelques principes sur le son avant d’installer une isolation phonique
Le son est produit par une onde acoustique, il est défini par sa fréquence, qui varie du grave à l’aigu et est mesurée en Hertz, et par son intensité, qui est mesurée en décibels. Le seuil d’audibilité, qui correspond au son le plus faible que l’oreille humaine peut percevoir, est fixé à 0 dB. Apprenez un peu plus sur le son sur renovea.fr.
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Une autre composante du son est à considérer, qui est l’émergence. Il s’agit de la quantité de bruit qui surpasse le niveau sonore environnant. En effet, selon l’intensité du bruit de fond, les bruits périodiques seront perceptibles ou non.
Il est possible de distinguer les bruits en fonction de leur mode de propagation. Tout d’abord, les sons peuvent se répandre par voie aérienne, c’est-à-dire que les ondes sont transmises à travers les mouvements de l’air. Cela peut inclure, par exemple :
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- Le bruit de la circulation routière que vous entendez depuis votre domicile ;
- La musique provenant d’une autre pièce de la maison.
L’autre mode de propagation est la voie solidienne, où les sons sont transmis via les planchers, les murs ou les éléments de structure. Il s’agit de bruits d’impacts ou de chocs, tels que les bruits de pas.
Pour estimer la performance des différents matériaux, on a parfois recours à la notion d’indice d’affaiblissement. Il s’agit de la capacité d’une paroi ou d’un isolant à réduire le niveau sonore perçu. Il est exprimé en décibels (dB) et plus sa valeur est élevée, plus sa capacité à atténuer le son est importante.
Déterminer le matériau pour la structure pour l’isolation phonique
Les parois peuvent être constituées d’une seule couche ou de plusieurs couches. Dans le cas d’une paroi simple, il est plus judicieux de choisir un matériau dense, appelé système masse. Par exemple, une paroi en béton plein de 16 cm d’épaisseur offre un affaiblissement de 60 dB, tandis qu’une paroi en brique creuse de 20 cm d’épaisseur offre un affaiblissement de 52 dB.
Les parois doubles, quant à elles, fonctionnent selon le principe du système masse-ressort-masse. Les ondes sonores sont, dans un premier temps en partie, renvoyées et absorbées par la première paroi rigide. Ensuite, le matériau « ressort », un isolant souple qui se trouve entre les deux parois, absorbe le reste du bruit. Enfin, la deuxième paroi rigide permet de réfléchir à nouveau une partie du son vers l’isolant souple.
Il est assez risqué de comparer les différents matériaux entre eux, car leur efficacité en matière d’atténuation du bruit dépend largement de leur réalisation et de leur contexte d’utilisation.
La brique
Il est possible de s’en servir dans deux types de systèmes : le système « masse » avec, par exemple, une brique monomur, ou le système « masse-ressort-masse » avec deux cloisons séparées par un isolant.
Le béton cellulaire
Utilisable en cloisonnement ou pour un mur, ce matériau est aussi performant que la brique en absorption du bruit.
Le parpaing
Ce matériau offre de bonnes performances en matière d’affaiblissement acoustique, légèrement supérieures à celles de la brique ou du béton cellulaire.